Le commandant-en-chef de l’armée birmane, le général Min Aung Hlaing, a été nommé à ce poste il y a un an lorsque la junte s’était auto-dissoute et que le nouveau gouvernement était entré en fonction. Mardi, le pays célébrait le jour des forces armées, une journée très importante au cours du demi-siècle passé de pouvoir militaire. Le général s’adressait à un parterre de 13 000 soldats, lors d’une parade très en retrait par rapport aux années précédentes, et sans la présence de l’ex-général et président Thein Sein, qui multiplie les réformes à marche forcée et revendique une gestion « civile » des affaires courantes. A lors qu’un quart des parlementaires sont des militaires d’active, il a estimé que les parlementaires en uniforme agissaient « pour l’intérêt national » et ne faisaient « qu’assumer une fonction politique ». « La Tatmadaw (nom officiel de l’armée birmane) ne fait qu’assumer un rôle majeur dans la politique nationale du pays, dans un esprit de véritable patriotisme et d’union ». L’officier a par ailleurs promis de protéger la Constitution de 2008, votée quelques jours après le passage du cyclone Nargis dans le pays (138 000 morts et disparus). « La Tatmadaw doit respecter et obéir, mais aussi protéger la Constitution de l’Etat », estime-t-il en confiant aussi à ses soldats la tâche de « construire une nouvelle nation démocratique et moderne ».

Plusieurs personnalités du pouvoir ont répété ces dernières semaines que l’armée soutenait les réformes et n’avait aucunement l’intention de revenir en arrière pour reprendre le contrôle total du gouvernement.

2012.03.27 WebAsie.com L’armée birmane revendique son rôle politique

2012.03.27 Euronews Avant l‘élection, l’armée birmane défend son rôle politique

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