De notre point de vue, le changement le plus significatif et qui doit être maintenant traduit en politiques publiques, c’est la reconnaissance par le gouvernement des problèmes de pauvreté et de santé dont une grande partie de la population souffre. Il y a encore un an, évoquer publiquement la pauvreté ou la malnutrition n’était pas possible…

Au-delà d’un changement d’attitude authentique de certains ministères techniques qui souhaitent travailler avec les ONG, le quotidien de notre travail n’a guère changé. Les besoins des populations restent immenses et les moyens financiers mis à disposition par l’Etat pour la sante ou la sécurité alimentaire sont faibles. Les lenteurs administratives et les contraintes d’accès continuent à peser sur notre capacité d’intervention.

  • une pauvreté endémique,
  • un faible et inégal développement des infrastructures,
  • des conflits ethniques persistants,
  • des discriminations envers les minorités,
  • une exposition aux risques naturels,

voilà autant de facteurs qui expliquent le retard de la Birmanie en matière de développement humain : en 2011, elle se classait au 149 ème rang sur 187 selon l’indice IDH des Nations Unies

Action contre la faim travaille en Birmanie depuis 18 ans. 2012.03.27 Rapport Où en est la Birmanie ? 2012.03.26 Action Contre la Faim - Où en est la Birmanie ?