Le président birman, Thein Sein, a commué des peines capitales en réclusion à perpétuité et réduit la durée des peines de prison des autres détenus. Ces mesures de clémence, prises à l'occasion de la fête nationale, semblent toutefois exclure une amnistie pour les détenus politiques de ce pays, l'un des plus fermés du monde et qui vit, tout au moins théoriquement, sous un régime civil depuis le mois de mars.

En octobre, quelque 230 détenus politiques emprisonnés par l'ancienne junte avaient été remis en liberté. Il en resterait des centaines d'autres derrière les barreaux et certains observateurs avaient parié sur une possible amnistie début 2012. La fête nationale, qui correspond à l'anniversaire, en 1948, de l'indépendance de l'ancienne possession coloniale britannique, tombe le 4 janvier. Selon la chaîne de télévision publique MRTV-4, les détenus devant purger plus de 30 ans de prison ne devraient plus rester derrière les barreaux que 30 ans. Ceux condamnés à une peine allant de 20 à 30 ans ne resteront emprisonnés que 20 ans. Nombre de prisonniers politiques, dont Min Ko Naing, grande figure du soulèvement démocratique de 1988, et plusieurs de ses amis politiques doivent purger des peines supérieures à 30 ans.

2012.01.02 Le NOvel Obs -pas-d-amnistie-politique-pour-la-fete-nationale

2012.01.03 L'Express -birmanie-deception

2012.01.03 Liberation - deception-en-birmanie

2012.01.03 Le Figaro -amnistie-deception

2012.01.02 Radio Télévision Belge Francophone