Madame Aurélie Filippetti, députée, vice-présidente du groupe d'étude Birmanie de l'Assemblée Nationale, s'est inquiétée du sort de Zarganar auprès de la secrétaire d'Etat aux droits de l'Homme.

Question de Mme Filippetti. Zarganar, considéré comme le Coluche birman, commence à purger 35 ans de prison pour avoir recueilli de l'argent et du ravitaillement en faveur des réfugiés du cyclone Nargis. Il serait en très mauvais état de santé. Disposez-vous d'informations à son sujet ? La France peut-elle s'engager à plaider sa cause ?

Réponse de Madame Rama Yade. Le cas de Zarganar fait partie de ceux que nous avons soumis à la junte birmane. Zarganar a fait partie des 600 militants des droits de l'Homme condamnés il y a 4 mois à des peines d'emprisonnement très longues, allant jusqu'à 20 voire 30 ans de prison. Ces condamnations sont intervenues un an après la libération d'un millier de prisonniers, qui avaient fait illusion.

Commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale, séance du 16 juin 2009